Haïti Opinion: Dans les bidonvilles, de la Somalie d’Amérique gît des banlieues qui exposent la sûreté individuelle des citadins, des campagnards, venant des terres de la misère. Au département de l’Artibonite, au sud, à l’ouest de Port-au-Prince ainsi que d’autres villes du pays, ce sont les « Martyrs sang », le joug de la volonté manifeste des dirigeants et de la classe politique. Pendant plusieurs décennies, les quotidiens des citoyens et concitoyens se mêlent dans la psychose de peur, par des braquages, du kidnapping, des tueries. Qui sont les véritables responsables de la montée galopante de l’insécurité à travers le pays ? Quelles classes de la société sont touchées par cette catastrophe ? Bien peut-être, ces questions se régissent dans une schématisation des champs pluridimensionnels, mûrit les réflexions sociales, politiques, économiques, juridiques et culturelles.
Par l’invraisemblance, il s’ensuit que l’armurerie qui alimente les zones défavorisées est gérée par un Etat prédateur en connivence avec le secteur bourgeois, qui déstabilise tous les circuits des couches sociales rabaissantes. Nous sommes dans une société où les massacres sont « normaux ». Cette normalité est attachée à l’égoïsme, à la violence des « hommes inventés » qui ne pense qu’à eux-mêmes dans son espace social. Donc, ils défendent leur vie en obéissant à eux-mêmes tout comme aux autres. En effet, la paix civile qui relevant de l’intégrité physique des personnes et la protection de la propriété sont submersibles dans le « Martyr sang » en tout et en partie ils participent aux cambriolages, aux escalades. Les vies s’exposent entre le loup et le mouton, consolident au labyrinthe des inconscients ; par ailleurs, il s’entend que les différents organes de la société haïtienne sont capturés par ces « hommes inventés ». En conséquence, le chambardement de la prise des décisions des « égo » de l’Etat prédateur rallumé par des bandits armés, victimes du système égocentrique. De plus, par la pratique quotidienne, on espère bien que, ces « hommes inventés » du « Martyr sang » sont à la recherche d’une construction de leur identité individuelle ou sociale. Par la bipolarisation de la société haïtienne (ceux d’en haut et en bas / bourgeois et masse) les attaques se multiplient pour la mobilité sociale des Martyrs ou du moins pour l’amélioration des conditions de vie. En effet, on assiste à une véritable lutte (les bourgeois veulent contrôler le circuit économique ; les partis politiques veulent accaparer à tout prix le pouvoir ; les victimes veulent s’améliorer socio-économiques), reposant sur des éléments stratégiques ; en délimitant les espaces géographiques, ces « hommes inventés » du « Martyr sang » par la présence glorifiée, se considèrent comme étant des chefs, des dirigeants des quartiers populaires.
Le fonctionnement de la société haïtienne exige ces genres de Personnes, délinquants ou déviants, qui sont au chômage parfois, des sans aveu qui ne reçoivent aucune instruction formelle sèment la terreur à chaque seconde, disons-le, à chaque seconde des séries fantastiques se projettent dans les parages d’une famille quelconque. De nos jours, si on parle d’Haïti et sa population, il s’agira d’un amorphe viable et non viable d’un espace à ses respirants (es). Une société mal organisée, pour des citoyens bien spécifiques, une société désordonnée faisant de « Martyr sang » des hommes tués qui tuent ; les actes criminels au sein de la population haïtienne sont la conséquence également des valeurs sociales, s’orientent les comportements : celles qui sont d’une étendue entre les normales sociales et les normes juridiques. Ceux-ci sous-entendent que certains actes perpétrés au niveau des zones à risque, sont définis par le mode fonctionnement liés aux conditions de toute idée collective. Observable à tous, les instruments juridiques de notre législation pénale sont inefficaces et inapplicables pour réguler et régler la forme de justice distributive, à la répartition des charges et des dignités à l’intérieur de notre société.