Haïti-Politique: En route vers les élections, Un duel  inédit annoncé entre le pouvoir et l’opposition”

Haïti-Politique:Depuis bien des lustres, l’organisation  des élections a toujours été  un jeu de labyrinthe.   le renouvellement du personnel politique élu souverainement  par le peuple devient rigoureusement un astre peureux pour les acteurs, observateurs nationaux et internationaux . Au côté  du pouvoir tout se dit censé  prêt, car les membres qui feront partie du Conseil électoral provisoire (CEP) sont presque complets, informe le premier ministre, Joseph Jourthe. Mais, les enjeux sont de taille pour la tenue de ce  scrutin. Une nouvelle épisode du feuilleton qu’on  peut titré ” Élection  ou Transition” est à  l’affiche.

“Une contrainte Participative”

Une opposition radicale qui se renforce par plusieurs forces vives de la société civile ne jure que par la démission de Jovenel Moïse, ” Nous n’allons pas aux élections avec Jovenel Moïse”, clame au quotidien, le porte parole du secteur démocratique et populaire,  une frange très réputée de l’opposition, Me André Michel, selon, l’avocat, la tenue du scrutin devrait être juste, honnête et démocratique. Il opte pour une transition pouvant  mener au dialogue national souverain. De leur côté, D’autres secteurs de la vie nationale ne voient pas  eux mêmes  à  bon oeil  l’organisation  des élections. Le parti Fusion  de Edmonde Supplice Beauzile, opte pour une convergence de tous les secteurs. Dans une interview exclusive donnée à  la rédaction  de Lakou Ayiti  Média, la sénatrice, croit que “l’heure n’est pas propice  aux élections, car Le pouvoir n’a  pas une confiance nationale”, regrette la présidente de la  fusion qui propose au pouvoir de dialoguer  à  tous les secteurs en vue de trouver un issu.

“Le Climat Environnemental qui fait Peur”

La montée grandissante de l’insécurité est un enjeu majeur à  considérer. Nous vivons dans un climat de peur où  les bandits armés font la loi, et terrorisent la population  innocente. Des cas d’assassinats, de meurtres, alourdissent le constat de l’instabilité  en Haïti. Les organisations  des droits humains, en particuliers, le Réseau National de défense des droits humains (RNDDH) et la Fondation Je klere (FJKL) ne cessent  de rapporter , les différents massacres, et cas d’assassinats, commis sous ce gouvernement. Le dernier en date, est celui orchestré sur la population du Bel-air, et à  Cité Soleil.  “Une gang térisation  généralisée  mettant à  vue la circulation  illégale des armes de automatiques, une Police nationale désorganisée qui se plaint de ses revendications, et qui peut même pas garantir sa propre sécurité. Haïti n’est pas prêt pour les élections”, expliquent diverses personnalités de différents secteurs de la vie nationale

“La Pression de l’internationale”

En outre, le contexte socio politique du pays est à  considérer, la communauté  internationale,  composée  des pays amis d’Haïti, est à  l’oeuvre dans ce duel, elle joue toutes les cartes. Les Etats unis d’Amérique, sont ceux tentent d’imposer leur volonté aux acteurs politiques haïtiens, via  un tweet, se positionnent avec hardiesse dans la crise. ” Gen anpil sanksyon pou moun ki ta kontrent pwosesis elektoral  la”, lit-on dans un tweet de l’ambassade, qui encourage le pouvoir à  se démêler pour réaliser les élections. Une intervention qui jette de l’huile sur le feu  des hommes de l’opposition. Le leader de “Pitit Desalin”, Moïse Jean Charles, intervenant ce jeudi 16  septembre a banalisé la position des américains. Selon l’ancien sénateur, ils n’ont aucun droit d’imposer leur loi, car les leaders d’aujourd’hui  sont innovés et comprennent mieux la réalité du siècle.

Entre, transition, élection ou chaos des jours sombres sont en perspectives dans le pays. Haïti est au centre de cette guerre sans prix, ni merci. 

Dominique JEAN