Pour un 25ème anniversaire, les protocoles sont mises en place pour que la date ne reste pas inaperçue, malgré la situation difficile dans laquelle se trouve le pays, face à la pandémie du coronavirus.
“Cette fête n’est pas pour nous, c’est pour les directeurs généraux, les inspecteurs et les haut gradés“, s’est exprimé un jeune policier agent 1, qui travaille dans les coins de rue, de la capitale, de nuit comme de jour, sans se lasser. Il n’est pas le seul à se risquer et se sacrifier, contre vents et marées afin d’assurer son service et de maintenir une quiétude, selon leurs moyens. “Tandis que les hauts placés de la police nationale ouvrent des champagnes et du vin, nous, dans la rue, la poussière et les saletés décorent notre uniforme,sans parler des revendications, des bandits armés face auxquels nous sommes tous les jours exposés“, s’est-il plaint.
Les mots ne suffisent pas, il faut que les responsables de la police nationale prennent enfin leur responsabilité. Comme ce 25e anniversaire, les fêtes seront toujours déguisées, si après la fête, la vie des policiers reste encore exposée. Si aucune mesure n’est prise pour améliorer les conditions de travail des policiers.
Sans équipement, que les uniformes, une arme et un gilet pare-balle, ça ne suffit pas pour garantir un espoir de travail réussi de la part des forces de l’ordre. Ce sera toujours utopique de parler de fête de la PNH, quand le nombre de policiers assassinés augmente de jour en jour. C’est de l’hypocrisie de la part de l’État, si jusqu’à cette date, les bandits restent toujours mieux armés que les policiers, cette fête est juste un déguisement.
Ruth JOSEPH
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