Par Peterson Laleau
On n’en mourra certainement pas tous, mais tous, on sera probablement frappés !
Les pronostics d’une éventuelle catastrophe humanitaire ne se tarissement pas depuis bien des jours. Avec la nouvelle tournure que prend l’épidémie du nouveau coronavirus qui, en si peu de temps a déjà jeté toutes les frontières continentales. Environ deux mois depuis la découverte de ce virus dans une région chinoise (Wuhan), près de 3 000 âmes sont déjà fauchées et près de 100 000 cas de contamination à travers plus d’une cinquantaine de pays. Panique totale ! Et alors, la merde s’installe !
Aucun vaccin n’a jusqu’à date, montré son efficacité face à la mutation du virus et sa propagation vertigineuse à travers la planète. Les frontières qui, jadis érigées pour stopper les migrants sont très vite balayées par la puissance du “COVID-19”. Alors que d’autres règles de la mondialisation économique qui prônent la liquidation des frontières pour la libre circulation des gens partageant un même espace économique se voient aujourd’hui l’objet de véritables contestations et de restrictions dans certains pays qui sont jusque là exempts de cette épidémie.
Entre temps, scientifiques et pseudo – scientifiques se bousculent. Pas encore de remède. Mais, sur des réseaux sociaux et certains médias traditionnels irresponsables, des charlatans et des fossoyeurs affirment, confirment et finalement se contredisent. Chaque jour, de nouveaux cas de décès et de contamination s’ajoutent. Les alertes se multiplient à l’échelle mondiale. Partout, la course vers des masques à gaz s’amplifie. Des artistes, des sportifs et des milliardaires délient le cordon de leur bourse pour s’investir dans la recherche de médicaments. Et davantage, la merde se propage.
Les chantres de la mondialisation économique ont su pendant longtemps miroiter les grands progrès de l’humanité à travers le village global qu’est devenu notre univers. Mais, ils oublient trop souvent que la course effrénée vers la richesse, et l’individualisme à outrance qui en découle, rétrécit notre espace vital et fragilise davantage la planète. Combien de scientifiques et de laboratoires seraient en mesure de fournir des médicaments qui, faute de brevet international ne pourraient pas. Alors que des rumeurs les plus folles laisseraient croire que le COVID19 comme bien d’autres virus serait sorti des essais scientifiques dans de grands laboratoires occidentaux et asiatiques.
On s’achemine probablement vers une catastrophe inéluctable. La propagation du virus va vite. Le village planétaire n’est pas seulement économique, elle est aussi merdique. On laisse circuler les capitaux, le savoir, les gens et aussi la merde. Si pendant cette dernière décennie les capitaux chinois ont été les bienvenus chez de nombreux pays, comment aujourd’hui manifester l’indifférence ou encore du chauvinisme à l’égard des Chinois ou tout autre peuple affecté par ce fléau ? On est dans la merde, et personne ne sait encore pour combien de temps on y restera.