Haiti-Sante: Ambulance nationale et privée, un couple qui devrait bien s’harmoniser

Spécialement adaptée pour transporter des malades en urgence et de les offrir des premiers soins, une ambulance est une richesse que tout pays devrait posséder. Malgré la si grande importance d’une ambulance dans une société, en Haïti ce sujet reste un tabous pour la majorité de la population. Cette difficulté fait confondre une ambulance nationale et une privée. “Ce n’est pas la même chose”, a expliqué le responsable d’urgence de la CAN.

Le Centre Ambulancier National, représente le cerveau médical mobile de tout le territoire haïtien. Cela devait inclure une soumission et une collaboration des autres ambulances qui ne sont pas du domaine public. Selon le docteur Exalus, un cadre de la CAN, le centre Ambulancier National dispose d’un service gratuit et urgent à toute personne se trouvant en danger médical. Par contre pour une ambulance privée ce service peut ne pas être gratuit. Le risque implique qu’un patient peut mourir pour n’avoir pas pu être soigné à temps, parce qu’au cas où les ambulanciers privés auraient manqué un matériel, ils auront du mal à contacter le CAN, car, le service est gratuit.

Parlons de Konpè Filo, un arbre solide du jardin haïtien qui s’est retrouvé mort par manque d’oxygène dans une ambulance en route pour être transporté à l’hôpital. Cela semble si ridicule qu’on devrait en avoir honte d’en parler. “le CAN disposait des moyens pour le sauver, dommage nous n’étions pas mis au courant”, soutient le responsable logistique de la cellule ambulancière du pays. Le Centre Ambulancier National est garant de tout autre centre privé et pour obtenir de bon résultat, ils devraient former une cellule unie et responsable prête à sauver des vies. Que vaut une vie? Demandez a Konpè Filo, s’il ne répond pas, sachez que même une vie ne peut acheter une autre.

Ruth JOSEPH