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Friday, April 19, 2024

Haïti, un Etat pompier qui n’attend que la violence pour agir

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Il ne fait aucun doute que les revendications sociales de ces derniers moments, ne sont que le reflet de la crise multidimensionnelle qui s’abat sur le pays depuis des lustres. Ces revendications sont à bien des égards, les conséquences réelles de l’incapacité de l’état, à travers les différents pouvoirs qui agissant en son nom, à adresser ladite crise.

Ces derniers temps, la situation est tellement devenue intenable dans le pays que toute l’administration publique se meut en même temps. Presque toutes les directions générales, tous les ministères, voire toutes les institutions autonomes et indépendantes sont en effervescence.

Les hôpitaux et centres hospitaliers publics sont en grève depuis fort longtemps. Des milliers de professeurs des écoles nationales et des lycées de la république ne ratent jamais l’occasion pour monter au créneau en vue de réclamer de meilleures conditions de vie. Les employés de l’appareil judiciaire depuis le petit personnel jusqu’aux cadres supérieurs, particulièrement les juges, nous habituent si souvent avec des mouvements de grèves à répétition.

A tout cela, il faut ajouter le cas des milliers de contractuels de différentes institutions étatiques qui n’ont jamais reçu leur salaire depuis des années. Toutes ces irrégularités ne font que traduire l’expression d’un profond malaise social qui va au-delà d’une simple question salariale.

Au dernier moment, un secteur très sensible entre en scène dans le cadre de ces mouvements en cascade qui se font dans le pays. Il s’agit d’un groupe de policiers réunis au sein d’un syndicat non reconnu par le gouvernement, la SPNH.  Ces agents de la PNH, depuis deux semaines, mènent une rude bataille pour qu’ils soient autorisés à se mettre en syndicat.

Le mouvement de ces hommes armés se fait tellement avec panache qu’il occupe depuis plus de deux semaines le devant de l’actualité.

A côté de leur demande de se mettre en syndicat, les policiers contestataires exigent aux autorités tout un ensemble de dispositions pour améliorer leur condition de vie de manière générale.

Comme toujours, les autorités campent sur la corde raide. Les policiers avaient profité de l’arrivée du carnaval pour se faire plus menaçants. Ils promettent de boycotter la plus grande fête populaire du pays.

Le pouvoir se montre ferme et intraitable. Et ce, malgré la manifestation violente du 14 février et celle quelques jours après, devant la direction générale de la PNH, ayant abouti à un véritable concert de tirs d’armes automatiques vers le bureau même du DG de la PNH.

Le pouvoir malgré la non satisfaction des revendications des policiers, maintient la tenue de ladite fête. Ainsi, toutes les conditions étaient réunies pour le super clash du premier jour gras du carnaval dont la majorité des secteurs de la vie nationale, a demandé l’annulation.

Comme, ils l’avaient promis, au premier jour gras, soit le dimanche 23 février 2020, depuis les 10 heures AM, ils ont investi le Champ-de-Mars en le mettant à feu et à sang, à travers une confrontation inédite avec les forces armées d’Haïti, mal remobilisées par Jovenel Moise. Le bilan est relativement lourd : quatre personnes tuées dont un policier et un soldat, et deux autres parmi les civils. Ce premier jour gras uniquement en affrontement armée aura scellé purement et simplement la fin du carnaval mais en laissant intact la détermination des policiers de continuer à revendiquer leur droit syndical et l’amélioration de leur condition de travail.

Entretemps, après l’échec du carnaval, le pouvoir tente tant bien que mal de satisfaire les besoins des policiers : ONA- Polis, l’augmentation du montant de la carte de débit des agents, mise en place de commissions, etc., le pouvoir tente d’amadouer les policiers pour casser  l’élan de leur mouvement.

Ces tentatives n’avaient eu que de maigres et insignifiants résultats. Puisque, quelques temps après, les protestataires reviennent à la charge. Cette fois ci, ils ont frappé l’Etat et le pouvoir à travers leur symbole. Des ministères régaliens dont celui de la Planification et de la Coopération Externe, de l’Economie et des Finances, et enfin celui de la Justice et de la Sécurité Publique où son titulaire un ancien GNbiste a connu un moment difficile. Il a eu les vitres de son véhicule de service brisés, les pneus crevés.

Ajouter à tout cela la veille, des directions générales de grande importance avaient connu le même sort.

Une énième fois, l’état sous le règne du PHTK a été mis à genoux et humilié. Pendant deux jours, lundi et mardi, le pouvoir rose a reçu une véritable déculottée qu’il se souviendra pendant longtemps encore.

Ce revers qui a ébranlé le pouvoir nous a permis de le voir sous une autre facette. Au soir même des évènements, le pouvoir s’est empressé d’organiser une séance spéciale du Conseil Supérieur de la Police National (CSPN), rien que pour donner satisfaction entière aux policiers du SPNH.

Cette séance qui aura été le symbole par excellence de la capitulation du pouvoir qui quelques jours avant, à travers la voix du Premier ministre Jouthe, eut à déclarer que le gouvernement n’acceptera aucun fonctionnement de syndicat au sein de la PNH.

Pis est, c’est la voix même de Joseph Jouthe qui, à travers une conférence de presse de présentation des dispositions arrêtées lors de cette séance spéciale du CSPN, a annoncé que les policiers sont autorisés à former leur syndicat. Le PM a entre autres annoncé qu’un arrêté présidentiel viendra officialiser les décisions prises par le CSPN. Quel revirement !

On aura retenu que le pouvoir, quand il est menacé, est prêt à se sacrifier pour rester en vie.  C’est aussi un pouvoir qui ne comprend et attend que le langage de la violence pour agir.

Quel est donc le message envoyé aux autres secteurs qui réclament et revendiquent de nouvelles conditions de travail ?  Les professeurs, les travailleurs du secteur public de la santé qui travaillent et évoluent dans des conditions de travail vraiment exécrables, quelles chances ont – ils pour que le gouvernement écoute enfin leur voix ?

En tout cas, le moins que l’on puisse dire, cette façon d’agir de cet état qui se cantonne depuis des temps dans une posture d’état pompier, n’est autre qu’un mauvais signal lancé aux autres employés de l’administration publique

Claude Junior Emile

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