ti Insécurité: Si dans les jours passés, il existait certains réserves sur la vraie nature des individus qui prennent des décisions au nom de la république, aujourd’hui il ne fait aucun doute que la République d’Haïti est dirigée par des bandits légaux et ce, sur le regard complice du ministère de la justice. Les linges sales se lavent désormais en pleine rue, malgré tout, la population peine à aller déloger par millions; ces gangs légaux à la tête de nos institutions.
Depuis des décennies, Haïti est prise en tenaille par une bourgeoisie coloniale qui ne fait que galvauder les maigres ressources du pays sans pouvoir contribuer à son émergence. Au contraire, depuis 2010, ces vautours s’investissent plutôt à financer le campagne des éventuelles marionnettes programmées à occuper le plus haut niveau de l’État, avec notamment la complaisance d’une frange de la communauté internationale.
Ces inespérés chefs une fois en poste se transforment en bourreaux pour la population et légalisent les gangs lourdement armés destinés à appauvrir un peu plus la population en pratiquant un kidnapping d’État. Ainsi, de paisibles citoyens deviennent automatiquement des proies pour ces prédateurs qui sont sous la protection de la police et du ministère de la justice.
Face à ces bandits légaux au plus au niveau de l’État, personne n’est à l’abri. Écolier, étudiant, commerçant, des professionnels de toutes catégories se font enlever. Malheureusement, ces victimes d’état ne sont pas encore conscientes de l’urgence de se dresser comme un seul homme pour libérer le pays de l’emprise du MAL.
Quand on enlève un membre du personnel médical, le secteur se soulève. Quand c’est un acteur de la justice, les hommes de loi font pareil pour réclamer sa libération. Quand c’est un conducteur, le transport est paralysé, ainsi de suite._(Valéry Daudier, le Nouvelliste/ 22 janvier 2021). L’on se demande tous, quand est-ce que la population donnera aux gangs et à l’État une réponse qui serait en adéquation aux crimes subis.
“Pito nou lèd nou la !” Selon certains observateurs, les opprimés se souleveront lorsque les opprimants les tueraient par centaines. Le seront-ils le jour de la date butoir du mandat de Monsieur Moïse à venir dans les prochains jours?
Seide Putnam LOUIS-JEAN
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