Le paludisme ou malaria est une maladie d’origine parasitaire se traduisant par de la fièvre et des troubles digestifs. Elle est causée par des parasites appelés Plasmodium, transmis d’homme à homme par des moustiques, les anophèles, qui piquent le soir ou la nuit, infecté, et plus rarement lors d’une transfusion sanguine ou par transmission mère-enfant pendant la grossesse. Le parasite en cause, Plasmodium, appartient à la famille des protozoaires.
En 2015, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a répertorié 212 millions de cas de paludisme dont 429 000 décès. Et, près de 90% de ces malades étaient localisés en Afrique. C’est en effet l’infection qui occasionne le plus de décès chez les voyageurs !
En Haïti, la malaria est considérée comme un problème de santé publique précaire. Selon le Service d’épidémiologie du ministère haïtien de la Santé publique et de la Population (MSPP) et la Coopération médicale cubaine, le nombre de cas recensés, en 2000, au niveau national, se situe à 16 896. En 2003, on dénombre 20 024 cas. La dernière enquête nationale remonte à juin 2007 et fait état d’un taux de prévalence avoisinant 5%
Aspects Sémiologiques
Les symptômes du paludisme apparaissent dans les 9 à 30 jours (selon l’espèce de Plasmodium) qui suivent la contamination par la piqûre de moustique. La maladie se manifeste par une fièvre, des maux de tête, des vomissements, des douleurs musculaires et de la fatigue. Dans le cas d’une contamination par P.falciparum, sans traitement dans les 24h, le paludisme évolue vers des atteintes plus sévères, souvent mortelles.
Moyens préventifs
Des mesures environnementales telles que l’assainissement des zones humides, le recours aux insecticides pour lutter contre les moustiques, la protection des habitations par des moustiquaires sont nécessaires pour faire reculer le paludisme. Individuellement, il est recommandé de porter des vêtements suffisamment couvrants et d’utiliser des répulsifs anti-moustiques pour limiter les risques de piqûre.
Les modes de traitements
L’OMS recommande de traiter le paludisme à P.falciparum avec des combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (CTA). Ce sont, actuellement, les antipaludéens les plus efficaces. Ainsi, 5 CTA sont disponibles, et choisis en fonction des souches locales de paludisme à P.falciparum.
Concernant le paludisme à P.vivax, la chloroquine reste le traitement de référence dans les zones où il fonctionne encore. Dans les régions où des résistances se sont développées, l’utilisation d’une CTA est alors recommandée.
Source : doctissimo.fr
Vladimir Sergilles, étudiant en médecine
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