Au cours de ce mois Haïti revit à nouveau à l’heure du dossier PETRO CARIBE qui rebondit de plus belle. Toutes les manifestations s’entremêlent pour le décollage de solutions difficiles à trouver. Le dossier PETRO CARIBE depuis le dernier rapport de la Cour des Comptes demande encore des comptes. Haïti sera-t-elle au centre d’un nouveau procès comme aux temps de la consolidation de Nord Alexis ou de la Mise en accusation de Soulouque sous Geffrard par une chambre des députés qui finit par le mettre en accusation et rejeter cette option ?
Pour le moment les Challengers réfléchissent sur la facture accumulée. Le nouveau Budget de la République (2019-2020) n’existe pas encore et ne prévoit de tels investissements. On a aussi la chance que le Venezuela malgré la drôle de position du président Haïtien n’exige aucun quota. Qu’allonsnous faire et la double grande question à repondre demeure : Kote Kob Petro Caribe a et Kibo Lajan sa a te soti ?
L’argent de Petro Caribe est venu de la Chine. Feu Président Chavez créa le programme PETRO CARIBE avec une incroyable intelligence : Il tenta de souder l’économie de marché à l’économie planifiéee et pour concrétiser cette idée il emprunta plus de 50 milliards de dollars de la Chine continentale.11 milliards furent consacrés à des prêts offerts aux pays de la région (avec 1% d’ntérets) dont Haiti, et à des investissements pétroliers majeurs dans les Caraïbes et l’Amérique Latine, permettant au Vénézuela de profiter de l’économie d’échelle chinoise. L’opération commença en 2005.
Haïti rentra dans le train en Aout 2007 et doit encore de l’argent à la Chine à travers le Venezuela. Pour rembourser la Chine, Chavez offrit du pétrole et passa un contrat concernant la construction d’un oléoduc géant envisageant de traverser les territoires maritimes du Venezuela et du Panama jusque vers la Côte pacifique chinoise, projet auquel les Etats Unis restent encore opposés. Haiti s’ouvrit à PETROCARIBE, gaspilla l’argent et devint un partenaire actif à partir de 2008 tout en refusant de laisser tomber ses amis de Taiwan.
La Chine continentale de son coté en attendant un retournement des choses, finit par applaudir la mise en réseau des pays des Caraibes et d’Amérique Latine, y compris des partenaires de Taiwan, entrevoyant la création de centaines de magasins de ventes d’électroménagers made in China, vers un marché extraordinaire de 590 millions de consommateurs pour pouvoir rentrer beaucoup plus d’argent. La Chine, s’appropriant la générosité de Chavez, se positionna comme le financier de premier plan du Vénézuéla même si elle achète à bas prix de Caracas. En vue de revendre à d’autres pays à des prix forts pour gagner d’énormes profits et de revendre à d’autres pays à des prix forts pour gagner d’énormes profits et forcer les Etats de Petro Caribe, dont la Republique Dominicaine, la Chine a inauguré chez eux des ambassades voulant faire partir Taiwan.
Cela permettait aussi à la Chine de se lancer vers de gros investissements dans le domaine des télécommunications, par exemple l’implantation à Caracas, de sa compagnie ZTE, qui s’est mise à produire sur place en partenariat avec la compagnie vénézuélienne VETELCA des millions de téléphone portable à très bas prix. Elle a finalisé également un accord d’achat d’acier à long terme avec le Venezuela à travers CVG, contre des hydrocarbures. Mieux encore, la Chine a créé au Venezuela la SINOVENSA qui est un groupe sino-venezuelien , produisant 118,000 barils par jour et qui veut passer sa production, sous le gouvernement de Maduro, à 1,1 million de barils par jour. Ce qui irrite Donald Trump qui a nommé son president Guaido pour regler ses propres affaires.
A suivre…
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