Urgence-Sanitaire: Le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) fait état de 25 décès pour 21 personnes rétablies du nouveau Coronavirus, selon le dernier avis datant du 21 mai 2020. Selon toute vraisemblance, d’autres pathologies indirectement liées à la pandémie dans les institutions de prise en charge du COVID-19 comme le stress; auraient causé la mort au même rythme que le Coronavirus. Analysons la situation avec un proche parent d’une victime.
“Mon oncle hypertendu et diabétique était admis à une structure de prise en charge de la COVID-19 depuis cinq jours pour se faire soigner. Car, le taux de glycémie était beaucoup trop élevé, arrivé aux urgences, il était considéré comme un cas suspect de Coronavirus. Malheureusement on l’a placé dans la même pièce que les gens qui sont pour la plupart déjà testés positifs, désole une nièce de 29 ans.
En voyant tous ces malades autour de lui, il a rapporté que les gens mourraient et voulaient qu’on le transfère ailleurs, il était paniqué quand je lui ai parlé au téléphone pour la toute dernière fois. Les décès des patients de la COVID-19 au quotidien lui a rendu stressé, sans parler de son propre état de santé qui s’est détérioré à cause du milieu. Il avait même tenté de fuir l’espace, mais, était contraint de rebrousser chemin par le vigile.
Sa mort survient un jour après qu’il ait testé positif de la COVID-19″, a regretté la jeune dame qui ne pouvait garder ses larmes. Même si son test au Coronavirus était révélé négatif, le stress et l’indignation l’auraient tué. Car, l’environnement n’était pas propice, argüe l’aspirante en nursing. Dans cette situation calamiteuse, le stress seulement suffit pour tuer un malade admis à l’hôpital à cause de la désinformation fait autour de ce virus. Mon “oncle n’est pas mort du COVID-19, poursuit-elle, mais le stress et la prise en charge malencontreuse de la structure de soin l’ont emporté pour l’au delà, c’est inacceptable”,a martelé la jeune dame, larmes aux yeux.
À l’heure actuelle, certaines institutions de prise en charge connues sont déjà débordées, alors que l’épidémie n’a pas encore atteint son pic dans le pays. Les gens ont peur d’aller à l’hôpital pour des affections autres que le Coronavirus sous peine d’être prisonnier en cas de symptômes similaires à la COVID-19, une situation qui engendre le stress et tout ce qui va avec. Le MSPP est-il bien armé pour y faire face?
Un défi majeur auquel les structures sanitaires du pays doivent absolument affronter pour limiter les dégâts de la pandémie du coronavirus dans le pays.
Seide Putnam LOUIS-JEAN