Des archives de plus de deux décennies calcinées, des actes de naissance, des documents administratifs et académiques, des ordinateurs et du matériel de bureau réduit en cendres, tel est le bilan d’un violent incendie qui a ravagé une bonne partie du Centre de Formation Classique de Cabaret (CFCC).
L’incendie qui, selon les premiers éléments serait d’origine criminelle, a été déclaré très tard dans la nuit du 13 au 14 février dans la direction de l’établissement privé dirigé par M. Wesner Jean-Baptiste, une personnalité très connue de la commune de Cabaret.
Cette institution qui est l’une des références de la ville a été contraint de renvoyer, ce matin, les écoliers qui devaient subir les épreuves du premier contrôle 2019-2020 en raison du gâchis provoqué par cet incident et des textes d’examens partis en fumée.
L’origine de ce sinistre qui demeure encore inconnue a toutefois soulevé l’indignation de nombreux parents et d’autres habitants de la zone qui en ont profité pour dénoncer cet acte crapuleux. Selon ces derniers, cet incendie serait un mauvais signal lancé à la communauté cabaretine.
La police et les responsables de la justice de la commune ont été sur les lieux pour dresser le constat de ce drame, en présence du directeur et des responsables de l’établissement. Le bâtiment du CFCC regroupe deux autres institutions dont La Ronde enfantine et l’École Normale de Cabaret.
Déjà en 2008, cet établissement a été sous les feux des projecteurs après l’incident dans lequel un écolier de 13 ans avait ouvert le feu en pleine salle de classe tuant l’un de ses camarades. Plus de 10 ans après la justice et les responsables du CFCC ne sont toujours pas en mesure de rétablir les vraies motivations de ce crime.
Peterson Laleau