Le stress est souvent considéré comme la réponse de l’organisme face à une situation de trouble. l’hôte (corps humain) est exposé à un danger. En Haïti, le kidnapping génère une situation de stress chronique qui devient néfaste pour la santé de la population.
Dans le cas d’Haïti, une communauté exposée au stress peut entraîner des problèmes de santé mentale. Quand cette exposition est permanente, il (stress) peut causer des changements de structure dans le cerveau et, progressivement, occasionner des symptômes plus graves comme: l’anxiété, des crises de panique, des phobies, de la dépression, des dépendances, des troubles de l’alimentation (www.passeportsante.net).
Quand le cerveau est sujet à des modifications structurelles involontaires l’organisme fait les frais. Ces changements peuvent être responsables d’hypertension artérielle, de crises d’angor (manque d’oxygène dans les artères du cœur), d’accidents vasculaires cérébraux ou d’infarctus du myocarde.
La sécrétion de l’adrénaline et du cortisol dans l’organisme provoque l’accélération du rythme cardiaque par le seul fait d’une élévation leur taux de sang qui n’aura d’autre conséquence l’élévation de la pression artérielle. N’est-ce pas une raison valable pour l’état haïtien de tout faire pour éviter d’exposer ses citoyens au stress chronique, communément appelé l’hyperstress ?
En tout cas au stade où l’on en est, si les ravisseurs ne tuent pas toujours leurs proies, le stress lui peut continuer le travail et même chez ceux qui n’ont pas encore été enlevés. Alors face à cette situation stressante, devrions-nous attendre gentillement notre tour comme on emmène des taureaux à l’abattoir ? Dieu seul sait.
En vérité je vous le dis : si vous ne revendiqueriez pas vos droits fondamentaux, vous ne valez pas moins qu’une chèvre !
À bon entendeur salut !