A l’issue d’un Conseil Supérieur de la Police national un peu spécial et élargi, tenu dans sa résidence officielle, à Museau, le Premier ministre démissionnaire, Jean Michel, a fait part d’un plan de sécurité en trois parties. Il n’a certes pas dévoilé le contenu detaillé de ce nouveau plan, mais il rassure que la présence de la police dans les rues sera renforcée. À travers le service de circulation et les autres brigades, la police procédera sans broncher à l’identification et aux fouilles de véhicules de toutes sortes.
Jean-Michel Lapin a autorisé, le mercredi 12 février, la police à identifier et à fouiller les passagers à bord de tous les véhicules à l’exception de ceux du corps diplomatique. Même les ambulances, les véhicules teintés ou immatriculés Service de l’État et officiel ne seront plus épargnés par les contrôles, dit-on, strictes des forces de l’ordre. Par ces mesures, le chef du gouvernement haïtien entend répondre aux cris de la population lancés via les médias.
Le premier ministre qui est également président du CSPN vient de renforcer les déclarations déjà faites par son ministre de la Justice et de la sécurité publique et les responsables de la Police. Ces nouvelles déclarations viennent s’ajouter à celles du président qui a menacé les bandits de déposer les armes ou mourir. Depuis mi-janvier, après le renvoi du Parlement, Haïti vit une période sombre avec la montée vertigineuse de l’insécurité et des cas d’enlèvement contre rançon.