Très tôt dans la matinée du 17 Novembre 2020, moult de gens à Port-au-Prince, draps blancs signant les noms des assassinés, ont déjà investi la rue pour dénoncer l’insécurité qui s’aggrave depuis l’arrivée du dauphin Michel Joseph Martelly au pouvoir, son Excellence Monsieur Jovenel Moïse.
ONU consciente de l’insécurité, mais incapable?
Lors d’un briefing le 05 Octobre dernier, le Conseil des nations s’est dit préoccuper de la multiplication des gangs dans le pays et a profité pour dire que même le locataire du palais National s’en est aussi préoccupé.
Durant ce même mois, plusieurs cas de kidnappings et d’assassinats ont été enregistrés sur le territoire national.
Des autres affiches, des dessins et des photos observés dans la rue de Port-au-Prince, laissent croire que l’ambassade américaine a les mains cachées derrière tout ça…; questionné sur la relation haïtiano-américaine, un trentenaire nous fait savoir que les États-Unis ne veulent pas réellement qu’Haïti soit stable, car ils ont des avantages dans notre exécrable sort.
17 Octobre 2020- 17 Novembre 2020, même l’opposition s’oppose
Cela fait déjà un mois que les organisations politiques de l’opposition ont demandé, avec peut-être une feinte, la démission du chef de l’État suivie des manifestations organisées, particulièrement à l’Ouest et au Nord du pays. Mais rien n’est abouti comme résultat.
Et ces organisations qui, pouvaient mettre en touche Jovenel Moïse, ne voudraient pas s’entendre entre elles sur un point de vue commun.
Sous la présidence de Jovenel, il est coutume de manifester durant les dates historiques sans espérance.
On attend patiemment le fruit du 18 Novembre 2020 annoncé !